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Wayne Gretzky : un fier Canadien

Icône.

Il n’y a vraiment aucun autre mot pour qualifier l’importance de l’une des exportations les plus notoires et l’un des ambassadeurs les plus fiers du Canada, Wayne Gretzky.

Connu simplement comme ‘le plus grand’, Gretzky a dominé le monde du hockey tout au long d’une carrière professionnelle de 21 ans : il détient ou partage 61 records de la Ligue nationale de hockey dont le plus de buts, le plus de passes décisives et le plus de points et il est à juste titre l’un des plus grands sportifs de tous les temps au même niveau que Mohammad Ali, Michael Jordan et Babe Ruth.

Présent à Sydney pour la Classique Wayne Gretzky de hockey sur glace, une série de matches entre les rivaux traditionnels  le Canada et les États Unis pour la promotion du sport et pour lever des fonds pour la Fondation StopConcussions, Gretzky se déclare enthousiasmé et fasciné par la façon dont le sport se développe en Australie.

“J’ai été littéralement  renversé: je ne m’attendais certainement pas à un public si nombreux, je ne m’attendais pas non plus à un tel engagement des partisans de ce sport, ajoute-t-il.”

“En faisant le tour de la patinoire, on voyait de nombreux Canadiens qui étaient venus accompagnés de leurs amis australiens : on pouvait les voir leur expliquer les détails du jeu et commenter le match.”

La passion de Gretzky pour ce sport est manifeste. Pour quelqu’un qui fait le tour du monde constamment pour faire la promotion du hockey, il n’a perdu ni son engouement ni son amour de ce sport.

“Au Canada dès l’âge de trois ans, on apprend à patiner sur la glace : ça fait tout simplement partie de la vie du pays, dit-il.”

“Dans des pays comme l’Australie, on est un peu en retard en ce qui concerne la connaissance et la compréhension du hockey sur glace, quand les gens y assistent  ils trouvent que c’est quelque peu surprenant. Les gosses veulent jouer, les gosses veulent essayer de patiner, les parents veulent voir leurs gosses patiner et jouer au hockey : c’est vraiment un sport magnifique.”

Inquiétude croissante cependant pour les parents des enfants impliqués dans un sport quel qu’il soit, y compris le hockey sur glace, c’est le danger d’un traumatisme crânien, une inquiétude relayée de plus en plus par les médias du monde entier, et une inquiétude que Gretzky connaît bien.

“J’ai des enfants impliqués, à bicyclette, en skate, au hockey, au rugby, et on s’inquiète toujours d’un traumatisme possible, c’est pourquoi une partie de cet évènement est de faire réaliser  que les traumatismes font partie du sport, ajoute-t-il.”

“Ensuite c’est pour faciliter la recherche dans ce domaine et trouver comment éviter les traumatismes. Enfin troisièmement, et probablement le plus important, c’est ce qu’on fait et comment on peut soigner les personnes affectées, c’est ce qui rend cet évènement caritatif si spécial.”

Pour en venir au sport lui-même, Gretzky a une compréhension totale de la rivalité entre les deux nations participant à la Classique de hockey sur glace, et il précise que cette rivalité si elle est féroce, elle est aussi basée sur le respect mutuel.

“Dans les années 70 et 80, la compétition c’était plutôt à l’époque entre le Canada et l’Union soviétique, dit-il.”

“Le sport du hockey n’a fait que s’étendre et se répandre de plus en plus aux États Unis, jusqu’à en venir au point où dans les années 80, c’est la jeune équipe américaine qui a remporté la médaille d’or olympique, battant les soviétiques, et par la même occasion propulsant tellement le hockey, que les meilleurs athlètes du pays se sont dit : au lieu de faire du tennis, du base-ball ou du golf, et bien ma foi on va s’essayer au hockey sur glace.

“C’est une rivalité différente de celle avec les Soviétiques. On nous disait quand on était gosses qu’on n’était pas censés aimer le communisme et les Soviets, et c’est ainsi qu’une sorte de haine se développait dans nos têtes, tout cela s’est révélé erroné, une fois qu’on a appris à connaître ces autres gosses, on a vu qu’ils étaient de bons gars eux aussi, n’est-ce-pas.  La rivalité avec les Américains est différente  parce que nombre de gars jouent ensemble dans les clubs et c’est donc une rivalité plus respectueuse.”

C’est le premier voyage de Gretzky en Australie, et même s’il a l’allure d’un coup de vent, il lui a quand même laissé un peu de temps pour apprécier la ville, avec des visites de la baie et du zoo de Taronga. Mais le temps fort de sa visite a quand même été d’assister à un match de rugby Aussie Rules.

“On a rendu visite aux ‘Swannies’, dit-il ” faisant ainsi référence au club AFL des Sydney Swans, où l’équipe lui a expliqué le jeu en détail.

“C’était cool parce que les joueurs étaient vraiment sympas, on s’est promenés tout autour du stade, on a visité les vestiaires, et j’ai pu ainsi avoir la chance de faire plein de choses, c’était vraiment bien.”

A la fin de son aventure australienne, avant de retourner à son domicile adopté, les États-Unis, Gretzky fait bien comprendre à tout le monde ses sentiments. Tous ceux qui ont vu sa conférence de presse de1988, celle qui a suivi sa décision de quitter les Edmonton Oilers (une équipe avec laquelle il a remporté quatre Coupes Stanley), pour prendre un poste avec les Kings de Los Angeles,  tous ceux-là ont compris sa fierté de jouer au Canada.

“Oh, pour moi c’est tout. Je ne serais rien sans mon pays, déclare-t-il” lorsqu’on lui demande ce que le Canada représente pour lui.

“J’habite en Californie, j’ai cinq gamins américains et une femme américaine. Vous savez, les gens me demandent quelle est la nationalité de mes enfants, et je réponds qu’ils sont nés aux États-Unis, qu’ils sont américains, et je veux qu’ils soient aussi fiers des États-Unis d’Amérique, ce qu’ils sont, que moi je suis fier du Canada.

“Je suis un Canadien pur-sang, mon père appelle le Canada ‘le pays de Dieu’. Les gens sont les plus sympas du monde, très Commonwealth, et tout comme en Australie, les gens sont vraiment sympas et je suis toujours fier de déclarer que je suis né au Canada et que je suis Canadien.”

 

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Canada Down Under is an on-line portfolio of Canadian-Australian stories produced by the Consulate General of Canada in Sydney and other contributors.

Canada Down Under est un portefeuille en ligne d'histoires canado-australiennes produites par le Consulat général du Canada à Sydney et d'autres contributeurs.

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