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Les grands talents qui préparent l’avenir du tennis canadien

Les grands talents qui préparent l’avenir du tennis canadien

L’Open australien 2017 a été concouru et gagné, et la tentative du Canada d’obtenir un vainqueur de Grand Chelem pour la première fois, devra attendre le tournoi suivant. Tous nos espoirs sont placés en Milos Raonic, classé quatrième mondial, mais qu’en est-il du tennis féminin?

Melbourne Park déborde d’activité chaque mois de janvier lorsque le monde entier se rend sur ses immenses pelouses pour assister à l’Open australien, le Grand Chelem de la région Asie/Pacifique.  Comme toujours la chaleur étouffante pousse la foule vers les quelques rares coins d’ombre, et les réserves d’eau et de bière sont à la limite.

Mais tous les yeux sont tournés vers le tennis, quelques-uns des plus grands noms mondiaux s’affrontant pour remporter l’un des trophées les plus prisés dans le sport.

Pour le Canada, malheureusement, l’attente d’un premier champion de Grand Chelem continue,  Raonic notre meilleur espoir ayant été éliminé en quart de finale par Rafael Nadal, qui terminera second du tournoi.

Tout à son honneur, Raonic continue de travailler dur pour améliorer son jeu, et il reste toujours le meilleur espoir canadien en 2017.

“Je pense que  Winbledon sera sa meilleure chance ” déclare Tom Tebbutt, journaliste vétéran de tennis et collaborateur à Tennis Canada.

“Grâce à son service sur gazon et son jeu agressif, il devrait avoir ses meilleurs chances à Wimbledon.”

Tebbutt qui observe le tennis canadien depuis des dizaines d’années, est dithyrambique sur la culture et le talent bouillant au niveau junior.

“L’état de santé est plutôt bon, dit-il, en particulier grâce à deux juniors prometteurs qui ne jouent plus vraiment en junior bien qu’ils en aient la possibilité”, ces deux espoirs juniors étant Denis Shapovalov (de Richmond Hill, en Ontario) qui a remporté en 2016 le titre junior à Wimbledon, et  Félix Auger-Aliassime (de Montréal) qui a remporté le titre junior de l’US Open. Tous eux ayant remporté ensemble en 2015 le double junior de l’US Open.

“Chez les filles, il y a Bianca Andreescu, une jeune de 16 ans de Mississauga, en Ontario, qui est l’une des filles junior au top mondial.”

Celle qui avec sa coéquipière Carson Branstine a remporté le double junior à l’Open australien de cette année, et nous a donné une demi-finale admirable aux simples, (malgré sa cuisse fortement bandée), Andreescu s’est entretenue avec Canada Down Under après sa victoire au deuxième tour des doubles. Pour elle la culture du tennis canadien est encouragée par ceux inscrits au palmarès.

“Je pense, dit-elle, que le tennis actuel au Canada se porte vraiment bien, spécialement avec Milos, Genie (Eugénie Bouchard) et tous les Canadiens qui émergent.”

“On s’encourage les uns les autres à faire de notre mieux à chaque tournoi, et le soutien de Tennis Canada est tout simplement magnifique.”

Andreescu ajoute qu’avoir la chance de jouer avec quelques-uns des joueurs les plus expérimentés, et en plus de représenter le Canada, c’est la priorité pour le développement du joueur, à la fois pour leur jeu et pour leur moral. Tout de suite après l’Open d’Australie, elle doit se rendre au Mexique pour rejoindre pour la première fois l’équipe senior de la Fed Cup.

“Oh, c’est incroyable, dit-elle tout excitée, c’est mon truc favori, jouer les tournois en équipe, Fed Cup junior, Fed Cup,  c’est génial. ”

“Je me tourne vers [les joueurs les plus anciens], et ce qu’ils font, et j’essaie de m’imaginer là où ils sont et tout simplement de m’améliorer.”

Pour Tebbutt, le développement junior au Canada  a été fortement influencé  par la présence de joueurs dans les équipes masculines et féminines.

“Tennis Canada, dit-il,  est toujours en train d’essayer de relever le profil  mais il n’y a rien de tel que d’avoir des joueurs de haut niveau.”

“Eugénie Bouchard s’est classée cinquième mondiale et a fait la finale de Wimbledon en 2015, mais elle a un peu perdu.

“Milos Raonic s’est classé troisième et a fait la finale de Wimbledon en 2015. Tous deux sont bien partis pour remporter un titre de Grand Chelem un de ces jours. À Tennis Canada ils font  tout ce qu’ils peuvent pour la promotion du tennis, mais ce sont les joueurs qui réussissent qui stimulent l’intérêt, le sport n’est devenu dingue, il ne fait aucun doute que Bouchard et Raonic ont  déclenché un intérêt qui n’existait pas avant 2011.”

Et avec cet intérêt qui continue d’encourager  des talents canadiens incroyables dans les rangs des juniors, et une culture compétitive saine, les jours du Canada perdus dans le dédale du tennis pourraient bien être comptés, on le souhaite.

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Canada Down Under is an on-line portfolio of Canadian-Australian stories produced by the Consulate General of Canada in Sydney and other contributors.

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