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Festival de Sydney – Une résolution culturelle de Nouvel An.

Festival de Sydney – Une résolution culturelle de Nouvel An.

Pour Wesley Enoch, le Directeur artistique du Festival de Sydney, l’un des plus prestigieux et des plus importants évènements australiens, le défi  est de proposer un programme qui ne soit pas seulement divertissant, mais également varié, accueillant et inclusif.

Ayant accepté le rôle de Directeur artistique du très acclamé Festival de Sydney 2017, l’objectif de Wesley Enoch est de rendre ce festival accessible au plus grand nombre d’habitants de Sydney que possible tout en les entraînant hors de leur monde habituel  et bien souvent isolé.

“Nos habitudes reflètent souvent un isolement , quand on considère le paysage numérique que nous habitons au jour d’aujourd’hui  dans notre travail et dans notre vie sociale, nous sommes commandés par le monde numérique et virtuel ; l’idée de construire des communautés en dehors du numérique est essentielle parce qu’elle entraîne un sens plus fort de cohabitation qui signifie aussi que nous nous intéressons au monde naturel tout autant qu’au monde numérique” déclare Enoch à Canada Down Under.

“Le territoire que nous cohabitons à Sydney est toujours large, toujours ouvert, et comme le Festival de Sydney a lieu en Janvier, je le qualifie souvent de Résolution du Nouvel An, car c’est une résolution culturelle du Nouvel An.  C’est le moment de penser différemment, de se lancer à soi-même le défi  de penser en dehors du quotidien, de ce qui est habituel. ”

Pour obtenir un programme équilibré à même d’attirer un public varié, large en évitant le piège des clichés dans la composition du programme, c’est là l’objectif, et la philosophie de Enoch sur l’inclusion y participe.

“On décrit souvent l’inclusion comme le moyen de s’assurer la participation de tout le monde, nous explique-t-il, mais le plaisir véritable c’est de voir les gens déjà inclus, à qui il ne faut pas donner une invitation, parce qu’ils font déjà partie de l’action et le Festival de Sydney est un peu comme cela.”

“Ce Festival de Sydney est une église consensuelle, qui attire tellement de personnes différentes qui viennent pour s’amuser, ce n’est pas comme si on avait pour but de nous assurer que les Aborigènes  se sentent les bienvenus, et de même pour  les personnes de différentes sexualités ou pour les femmes. C’est naturellement inclus dans ce que nous faisons, et je pense que c’est vraiment cela le concept de l’inclusion.

Inclus justement dans le programme de 2018 on trouve deux spectacles canadiens: Sea Sick de Alanna Mitchell et le Daisy Theatre de Ronnie Burkett.

“J’éprouve une relation forte avec le Canada, nous explique Enoch, l’Australie a beaucoup à apprendre du Canada.”

“Ce pays existe depuis un peu plus longtemps, il possède déjà une histoire dans sa relation avec les paysages, les Premières Nations, dans ses idées et son concept de migration.

“Ce que j’aime dans Alanna Mitchell, c’est qu’elle parle de quelque chose qui est universel, qui dépasse l’expérience canadienne, qui fait référence aux connexions avec l’Australie, et plus nous pourrons créer des liens entre l’un et l’autre, plus nous pourrons construire une relation internationale  forte basée sur quelques-uns  de ces thèmes.”

[À propos du Daisy Theatre]

“Ronnie Burkett, dit-il,  est un maître marionnettiste – un maître –  et ce qu’il fait en utilisant ses marionnettes c’est de  parler des tendances sociales ou des attitudes sociales qui ont peut-être besoin d’être discutées. Il ne se lance pas dans une rhétorique politique ni polémique avec vous, il utilise des personnages  qui vont causer une empathie et nous accompagner dans un périple pour révéler en nous les choses que nous devrions peut-être remettre en question.”

“Il évoque les questions d’actualité grâce à ses merveilleux personnages, une marionnette peut peut-être se permettre de dire des choses qu’une personne ne pourrait pas. Nous croyons que cet objet inanimé et animé n’est pas en connexion avec  un humain, qu’il a sa vie propre, son âme propre et quand on le regarde il nous dit des choses qui peuvent sembler une critique, mais on les prend différemment parce qu’on observe le personnage.”

En provenance du Canada également, les artistes Vanessa Quan et Lorna Brown, productrices d’une installation pour le Festival de 2019, plus Jarrett Martineau, qui travaille avec des artistes des Premières Nations et qui écumera le Festival en vue de produire un spectacle pour 2019, contribuant ainsi à renforcer la forte présence au Festival de Sydney.

Le Consulat général du Canada à Sydney a l’honneur et la fierté d’être partenaire du Festival de Sydney. Pour plus d’informations, rendez-vous sur http://www.sydneyfestival.org.au/

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Canada Down Under is an on-line portfolio of Canadian-Australian stories produced by the Consulate General of Canada in Sydney and other contributors.

Canada Down Under est un portefeuille en ligne d'histoires canado-australiennes produites par le Consulat général du Canada à Sydney et d'autres contributeurs.

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