magnifying-glass menu cross chevron left chevron right chevron up facebook linkedin instagram pinterest twitter vimeo youtube
Festival de Sydney 2018 : La chance de penser différent

Festival de Sydney 2018 : La chance de penser différent

Le Festival de Sydney se termine une fois de plus, ayant offert aux résidents de la ville une vague de la plus grande variété de spectacles qu’on puisse imaginer.

Canada Down Under a saisi l’opportunité de se joindre à ce Festival de Sydney 2018 qui a ouvert ses portes à toute une série de performances sous la bannière de l’inclusivité.

Des sons d’un orchestre composé uniquement de guitares électriques à l’absurdité de deux frères irlandais en quête pour apporter au monde la danse Fusion, il y avait quelque chose pour tout le monde en 2018. En amont du Festival, son directeur artistique Wesley Enoch nous a déclaré qu’il espérait qu’il puisse être ‘une résolution Culturelle de nouvel an’ et pour ceux qui se sont littéralement immergés dans ce que le festival avait à offrir, c’est bien ce qu’il était.

Notre Festival de Sydney a commencé par une promenade théâtrale au cœur de l’âge d’or hollandais grâce à Rembrandt Live qui associait performance dramatique et musicale en intégrant l’Orchestre de Brandenburg australien à une exposition spectaculaire de peintures du 17e siècle à la galerie d’arts de NSW. Cette expérience d’immersion offrait aux invités l’occasion d’apprécier les œuvres d’art à leur propre rythme tout en profitant des sons et théâtre de l’époque.

A suivi Lords of Strut, interprété au cœur même du Festival de Sydney au site des miroirs magiques de Spiegeltent. Vêtus de costumes décoiffant, les frères irlandais Seamus et Sean ont entraîné leur public fasciné, composé principalement d’écoliers, dans un périple incorporant danses et tubes des années 80.   Cette performance mêlant absurde et burlesque a su régaler parents et enfants, nos deux artistes ont dansé sans s’arrêter encourageant le public à les suivre dans leur excentricité.

Non loin, à Carriageworks, nous avons pu assister à la performance extraordinaire de l’orchestre aux 100 guitares de Rhys Chatham. Le son incroyable produit par ces guitares électriques était parfois si envoûtant, le bruit étourdissant inondant le public par vagues, avec pulsations et battements difficilement imaginables de l’instrument original. Cette performance de 100 guitaristes amateurs n’ayant participé qu’à quatre répétitions ensemble : un vrai régal pour les sens.

De retour à Spiegeltent, nous avons eu la chance d’entendre le talent extraordinaire d’Emma Donovan rendant hommage au chanteur indigène Roby Hunter. Une performance honnête et émouvante inspirée par un amour et un respect des plus sincères de Donovan pour Hunter qui se traduisaient dans chaque note. Accompagnée des Putbacks, Donovan a présenté un spectacle éloquent et profond saluant d’un respect absolu l’un des plus importants chanteurs indigènes d’Australie.

Le groupe électro-rock The Acid a fourni la bande-son troublante du documentaire the bomb, une expérience multimédia offerte à Carriageworks. Ce retour sur l’histoire de la bombe nucléaire et de la course aux armements a transporté le public jusqu’aux origines dangers potentiels de ces armements par une présentation effrayante d’images et de musique. Une telle expérience marquera la mémoire des spectateurs pendant longtemps encore tellement la musique collait parfaitement aux images, et l’idée que ces armements sont encore disponibles pour certains suffit à remplir d’effroi ceux qui en furent les témoins.

Bien évidemment nous avions nos performances canadiennes lors de ce Festival avec Seasick de Alanna Mitchell et le Daisy Theatre de Ronnie Burkett.

Sea Sick est le spectacle d’une femme en solo, présentant par anecdotes et découvertes la recherche de Alanna Mitchell sur la santé des océans, et expliquant comment ce poumon de notre planète est sérieusement menacé. Spectacle instructif, drôle et parfois plutôt attristant qui laisse le public dérouté face à ce qu’il peut faire tout en s’émerveillant du narratif de Mitchell. Journaliste plutôt que scientifique ou actrice confirmée, Mitchell emporte son public dans un voyage au sein de ses propres découvertes tissant une histoire intéressante autant que terrifiante des dégâts que nous causons à nos océans.

Le Daisy Theatre, par contre, est une occasion plus tapageuse. Maître marionnettiste, Ronnie Burkett est la voix et les bras de toutes les marionnettes de son spectacle, donnant vie à ses personnages avec un talent extraordinaire, une habilité à disparaître lui-même derrière ses marionnettes complexes, chacune proposant un regard sur l’absurdité de la vie et l’état du monde. Du grand art. Ce spectacle improvisé, brillant, intelligent et absolument drôle est l’un des temps forts du Festival. Il rassemble tout ce que le Festival représente : offrir à Sydney ce que le monde a de meilleur à proposer en matière de spectacles.

Lors d’une entrevue avec Canada Down Under peu avant le Festival, Wesley Enoch avait déclaré qu’il espérait que le Festival serait ‘ un moment pour penser différemment, avec une plus grande ouverture d’esprit, de rencontrer des gens différents et de se lancer à penser plus loin que le quotidien ou le routinier. ” Et certainement au vu de notre expérience, tous ceux et celles qui ont assisté au Festival de Sydney 2018 ont eu l’opportunité de le faire.

Le Consulat général du Canada était  fier de s’associer en partenariat avec le Festival de Sydney en 2018.

Partager

Remonter > Haut de page

Canada Down Under is an on-line portfolio of Canadian-Australian stories produced by the Consulate General of Canada in Sydney and other contributors.

Canada Down Under est un portefeuille en ligne d'histoires canado-australiennes produites par le Consulat général du Canada à Sydney et d'autres contributeurs.

Supported by / Avec L’A Appui du:

Canada brandmark