Chevauchée fantastique
Cartes postales de #Canada150
Mon plan c’était de passer la première année comme volontaire dans des festivals, grâce aux réseaux des WWOOF et Helpx, de voyager où le vent me pousse, puis de travailler la deuxième année. Ce fut une expérience surréaliste d’avoir autant de liberté. Loger chez des agriculteurs exaltants, réapprendre ce que je j’avais appris quand j’étais plus jeune, mais que je n’avais jamais eu l’occasion de mettre en pratique. Je voulais rester tout le temps qu’on me permettrait ou partir quand il serait temps.
Dans les villes, j’ai dansé le swing; une chose que j’avais voulu tenter en Australie mais pour laquelle je n’avais jamais eu ni le temps ni l’énergie. Je me suis acheté un ukulele et j’ai même chanté avec de nouveaux amis. Étais je devenue une toute autre femme?! J’ai redécouvert mes aptitudes, ma confiance dans la prise de décisions, et à croire en moi.
Trois mois plus tard, je suis arrivée à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Je me suis portée volontaire dans de nouvelles fermes et j’allais en ville chaque semaine pour danser. Un beau professeur de danse m’a tapé dans l’œil. Et début janvier j’avais incorporé une magnifique communauté d’amis et une famille de remplacement. J’ai décidé d’arrêter mes voyages au Canada, de m’installer à Halifax et de me rapprocher de ce beau professeur de danse.
Six mois plus tard, j’annonçais timidement à mes parents que j’avais demandé la résidence permanente. Leur réaction fut mitigée: heureux de me voir construire ma vie de façon indépendante, et malheureux que ce soit si loin.
J’ai obtenu un nouveau permis de travail et un emploi dans ce que je considère maintenant comme mon occupation de rêve : location et promenades à bicyclette. Les gens que je guide pensent que c’est un job pour l’été pendant que je fais des études ou que j’économise un peu d’argent avant de trouver un emploi dans mon domaine. De tous les jobs que j’ai eus ou que j’ai voulu faire, rien ne vaut d’être payé pour me promener à bicyclette dans la ville, partageant mon amour de Halifax et redécouvrant cette joie d’enfant de se promener à vélo avec des touristes ou des locaux. J’ai trouvé ma communauté, mon partenaire (pas seulement pour danser), ma vocation et un autre réseau de volontaires, celui des techniciens et enthousiastes du deux-roues.
Récemment j’ai fait l’objet d’un article dans Halifax Magazine et le calendrier 2017 des jobs verts d’Ecology Action Centre. Je suis aussi volontaire avec la Coalition cycliste de Halifax, une organisation qui prône l’amélioration de l’environnement urbain et la réduction du trafic congestionné. On m’a demandé d’assurer la coordination de quatre équipes cyclistes pour les “30 jours cyclistes ” de cette organisation, et ce fut pour moi une chance énorme. Je m’occupe aussi du parking vélo lors de leurs manifestations publiques. J’aime être impliquée avec un groupe de gens superbes et divers qui œuvrent pour un changement positif dans cette ville.
Inutile de dire que cette expérience de vacances travail au Canada a changé ma vie. Elle m’a offert la possibilité d’explorer ce qui m’intéresse et de choisir par moi-même ce que je veux faire de ma vie.
Contribution: Ashleigh Boers
Profession : I Heart Bikes, Superviseur de guides touristiques
Ville d’origine : Wollongong, Australie
Séjour vacances travail au Canada : 2014
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Démarrez aujourd’hui l’aventure qui va changer votre vie International Experience Canada (IEC) !
Ceci est une collection d’histoires relatées par des participants d’Expérience internationale Canada de 1970 à aujourd’hui en célébration de Canada 150
EIC a débuté en 1951 comme échange culturel en signe de réconciliation entre le Canada et l’Allemagne suite à la deuxième guerre mondiale. Aujourd’hui EIC favorise les intérêts du Canada en administrant les Accords mobilité jeunesse (y compris les permis vacances travail) avec 33 pays et territoires. L’accord entre le Canada et l’Australie date de 1975 et pilote le même nombre de participants en provenance des deux pays.