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Kyo Maclear au Festival des écrivains de Brisbane

Kyo Maclear au Festival des écrivains de Brisbane

Enfant partagée entre trois pays, la romancière canadienne Kyo Maclear avait l’envie de suivre les pas de sa mère et devenir une artiste visuelle, mais ce sont les livres qui lui ont donné le sentiment d’appartenance.

Présente en Australie aux Festivals des écrivains de Melbourne et de Brisbane, Maclear déclare à Canada Down Under que ce qui l’a attirée vers l’écriture c’est que la lecture a été son véritable compagnon tout autant que l’influence de son père le journaliste et réalisateur de films documentaires Michael Maclear.

“J’ai grandi biculturelle, dit-elle, en transit entre l’Angleterre, le Japon et le Canada. En tant que fille unique, les livres furent mes vrais compagnons, il y a quelque chose quand on ouvre la porte d’un livre, c’est comme une ouverture, et j’ai toujours ressenti que c’était un espace enchanté et peut être que j’ai voulu recréer cela pour les autres.”

“J’ai commencé à écrire quand j’avais dix-huit ans, j’ai toujours voulu être une artiste visuelle mais mon père était écrivain et je pense que par osmose pratiquement j’ai absorbé son amour des mots: il m’avait encouragée à lire le dictionnaire d’Oxford dès mon plus jeune âge.”

Ayant commencé sa carrière comme romancière, Maclear s’est tournée vers l’écriture pour enfants combinant les carrières de ses parents pour engendrer la sienne propre. Sa dernière production pourtant ressemble plus à un mémoire et elle déclare que son expérience en tant qu’auteure pour enfants de récits plus concis l’a aidée à développer ses aptitudes d’écrivain.

“Je n’ai pas écrit de romans depuis plusieurs années, nous explique-t-elle, mon plus récent en 2012, j’ai été plus active dans l’écriture pour enfants et je pense que ce que j’ai acquis c’est la concision, la valeur de ce qu’on ne pose pas sur le papier, et la foi narrative qu’on doit placer dans le lecteur et sa capacité à contribuer sa propre part dans le récit.”

“Je pense que cela a influencé l’écriture de mon dernier ouvrage, mes mémoires Birds Art Life (Birds Art Life Death en Australie), simplement parce que je pense que j’apprécie plus maintenant l’idée d’omettre des mots en accordant une plus grande latitude au lecteur.”

L’écriture de ses mémoires a donné à Maclear l’opportunité d’une réflexion sur son cheminement personnel et d’apprendre non seulement sur elle-même mais aussi sur le
Canada.

“Je suis arrivée à un point dans ma vie, dit-elle, où je ne voulais pas m’isoler dans l’écriture, j’avais besoin de voir le monde et l’écriture s’occupe de notre vie d’une si belle façon.”

“J’ai rencontré cette personne littéralement fascinée par les oiseaux urbains et j’ai décidé de le suivre, et en fait j’ai beaucoup appris sur Toronto et le Canada et la nature comme je ne l’avais jamais fait en tant qu’immigrante de première génération et je pense que découvrir cela après-coup qu’un livre peut façonner votre vie et la façon dont on vit tout cela m’a conduite à revoir l’écriture et ce que je veux accomplir à l’avenir.”

À Brisbane grâce au soutien du Consulat général du Canada, Sydney, Maclear déclare que l’opportunité de participer à des festivals d’écrivains dans d’autres pays est essentielle pour s’extirper de l’isolation de cette bulle d’écrivain.

“L’écriture peut vous isoler, dit-elle, même quand on communique avec un lecteur, on a tendance à se retrouver dans un face-à-face quand ils vous écrivent entre autres et un festival est si merveilleusement rassembleur.”

“Je me suis retrouvée sur les bords de la rivière Yarra à Melbourne avec Sean Dooley, un observateur passionné des oiseaux, et écrivain Australien célèbre, qui décrivait les oiseaux comme les éléments d’une congrégation, et je pensais que nous aussi nous sommes comme eux, et que le festival lui aussi est une congrégation.

“C’est l’occasion de sortir de son chemin bien tracé, de lire des choses qu’on ne lirait probablement pas, de rencontrer des écrivains qu’on ne rencontrerait normalement pas, et ça j’adore.”

Le Consulat général du Canada supporte la Festival des écrivains de Brisbane 2017. Vous
pouvez retrouver Kyo et toute son oeuvre sur son site http://www.kyomaclear.com/

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Canada Down Under is an on-line portfolio of Canadian-Australian stories produced by the Consulate General of Canada in Sydney and other contributors.

Canada Down Under est un portefeuille en ligne d'histoires canado-australiennes produites par le Consulat général du Canada à Sydney et d'autres contributeurs.

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