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Rois de Kingston

Rois de Kingston

Brett Emmons du groupe The Glorious Sons décrit leur musique très simplement : « C’est du sweaty, dirty, bloody rock’n’roll ».

C’est exactement ce que vous vous attendez d’un groupe qui a émergé de vies ordinaires dans une petite ville Canadienne : ils jouent les chansons de Brett, qu’il a écrites le ventre vide en se réveillant un après-midi suite à une nuit de débauche, en buvant des pots de café tout en regardant les gens passer devant son balcon, pour ensuite enchainer avec d’autres nuits à boire des bières locales jusqu’à l’aube et se réveiller à nouveau en après-midi, et ainsi de suite.

« C’est ce que nous voulons faire », dit Brett d’un endroit immaculé et aéré surplombant le port de Sydney, tout en sirotant une boisson sans alcool. « Vous devez vous rappeler que nous sommes des fans avant tout, qui ont grandi en écoutant ces gars-là [jouer du sweaty, dirty, bloody rock’n’roll]. »

Son frère aîné, Jay, n’a aucun problème à assumer cette description, particulièrement sur scène « où une partie du vernis déteint » pour le groupe de Kingston, en Ontario. Il assume encore plus que leur deuxième album, Young Beauties And Fools, qui a remporté il y a quelques mois le prix Juno du meilleur album rock de l’année, soit moins élémentaire et « sweaty », mais plus « poli ». Il vous inciterait même à l’appeler « léché » : « C’est ce vers quoi nous voulons aller » dit-il.

Cela dit, le chemin pour arriver là n’a pas été une ligne droite pour le groupe, complété par Chris Koster, Adam Paquette et Chris Huot. Les chansons qu’ils avaient initialement proposées pour le deuxième album semblaient ne plus convenir, et les chansons acoustiques et introspectives de Brett, elles, ne correspondaient pas vraiment « aux chansons de The Glorious Sons ».

Le changement est survenu quand leurs producteurs ont trouvé une façon de fusionner le style rock du groupe aux ballades folkloriques et traditionnelles de Brett. Soudainement, de nouvelles voies se sont ouvertes.

« Entre notre premier et notre deuxième album, beaucoup changements se sont produits », explique Brett. Jay ajoute: « Nous avons tous beaucoup grandi en maturité, c’est comme si toute une vie avait passée depuis que nous avions travaillé sur The Union, [leur premier album en 2014]. »

Écrire à propos des gens qu’il connaît et sur les vies qu’il observe est devenu la pierre angulaire des chansons que Brett apporte maintenant au groupe. Les gens aiment le personnage central de Josie, « drinking Manhattans and wearing gentlemen’s clothes », qui trouve la vie beaucoup plus difficile que la promesse des films hollywoodiens.

« Je m’inspire d’elle et j’essaie de peindre ce que je vois », dit-il. « Quand j’ai pris une guitare et que j’ai commencé à parler des choses qui se passaient, ça m’a servi comme une autothérapie et ça m’a ouvert sur un monde que je n’avais pas auparavant. »

Parlant d’ouverture sur un nouveau monde, bien que le groupe vienne d’une petite ville, avec une communauté créative florissante, les ambitions et le dynamisme de The Glorious Sons n’ont jamais été de petite envergure pour autant.

« Ça toujours été pour aller plus loin », dit Brett. « L’envie de s’exprimer sur la plus grande tribune », cette impulsion était là dès le départ pour Jay.

« J’ai toujours eu un feu à l’intérieur de moi et j’ai allumé une flamme à l’intérieur des autres gars », dit Jay. « Nous sommes populaire à Kingston, très bien, mais maintenant allons à Toronto. Arrivés à Toronto, nous avons eu la chance d’être emmené sur la route pour notre première tournée,  de s’associer à une maison de disque et à un agent, et tout à coup, nous sommes un groupe de rock en tournée ».

Un groupe de rock en tournée pour la première fois en Australie, mais certainement pas pour la dernière, vu la connexion trouvée ici. En première partie du groupe australien Dead Letter Circus, qui avait fait une tournée avec The Glorious Sons au Canada, cette entente réciproque des deux côtés du Pacifique s’est avérée extrêmement utile.

« Je pense que j’en ai pris conscience à la fin de notre troisième spectacle, à Perth, lorsque nous avons finalement amené le public où nous avions besoins de les avoir », dit Jay. Mais le groupe était prêt au dur labeur pour y arriver selon Brett. « Quand vous commencez, il y a toujours une zone de combat dans la boue à traverser pour réussir. »

Normal, ça fait partie du parcours pour le « sweaty, dirty, bloody rock’n’roll ».

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