magnifying-glass menu cross chevron left chevron right chevron up facebook linkedin instagram pinterest twitter vimeo youtube

Aski Earth Terre Yarta

Selon les mots immortels de l’artiste Andy Warhol : “La terre est vraiment l’art le meilleur qui soit.”

La canadienne Meryl McMaster et l’australien James (Possum) Tylor, tous deux photographes autochtones, font de leur mieux pour conceptualiser cette idée en saisissant leurs terres ancestrales par la photographie des arts visuels.

Dans le cadre de l’exposition annuelle “En dialogue” au Centre australien de la photographie à Sydney, ils utilisent des méthodes photographiques différentes pour exprimer leur identité et leur impression du lieu.

La collection de McMaster, Aussi grande que le ciel, propose des lieux des prairies canadiennes centrales et sud pour examiner son héritage Cree des plaines canadiennes, mêlé à ses origines britannique et hollandaise. Sujet central de ses photos, McMaster déclare à Canada Down Under que c’est la terre plutôt qu’elle-même qui est au cœur de son travail.

“Je fais partie des images, déclare-t-elle à Canada Down Under. Je suis sujet, mais je sens définitivement que la terre est intégrée dans l’image à égalité avec moi. Et c’est une décision prise consciemment.

Pour Tylor, la série de son travail, Turalayinthi Yarta, expose son voyage de 2 ans et de 300 kilomètres pour tracer les limites des terres Kaurna dans la chaîne montagneuse de Mount Lofty, en Australie méridionale. Dans la langue Kaurna, Turalayinthi Yarta signifie : ‘Se placer dans le paysage’ ou ‘Photographie de paysage’ et il était important pour lui d’explorer la riche connexion culturelle que les Kaurna entretiennent avec leur terre.

Alors que McMaster se place au centre de son travail, Tylor transforme l’impression digitale en colorant à la main ou en teintant la surface. Ce qui d’après lui “aide à transporter les gens dans le lieu et le temps.”

Bien que McMaster et Tylor ne parlent pas de “collaboration directe”, pour Tylor ce qui relie les deux collections c’est de “considérer l’idée de ce que cela représente de venir de la terre ou de la plaine.”

“Il s’agit de voir, ajoute McMaster, comment nous explorons tous les deux ces entités très semblables par une approche différente, dans des pays différents et sur des continents différents.”

Cette exposition ne communique pas seulement la beauté des terres traditionnelles des artistes. Pour McMaster, il s’agit d’incorporer dans son travail un message environnemental sous-jacent.

“Je pense qu’avec le changement climatique, nous dit-elle, et tout ce qui va avec, notre impact humain sur la terre, je pense que c’est ce qui vient à l’esprit.”

“C’est une idée que j’essaie d’explorer. Je pense que par mon travail c’est plus difficile à accomplir, mais c’est ce à quoi je pense, et je crois que beaucoup de gens y pensent aussi en ce moment parce qu’il y a urgence dans ce que la société se doit de faire.”

Pour Tylor, sa collection contient des artefacts sculptés et peints pour représenter “le déclenchement de la connexion intellectuelle, spirituelle et physique des Nunga avec Yarta ou le pays.”

Cette exposition entre McMaster et Tylor va plus loin que les arts visuels. Les deux artistes se sont échangés chants et poèmes écrits dans leur langue respective et qui sont aussi exposés avec leurs œuvres suivant le thème de l’exposition “En dialogue”.

McMaster décrit cette première expérience d’exposition en Australie comme “un tourbillon” qui lui a permis de travailler avec Tylor pendant une année. Pour elle, bien que James procède de façon différente, il était intéressant de “travailler sur des thèmes similaires, avec une connexion similaire et un fil conducteur d’héritage mixte.”

En dépit de leurs deux approches différentes, ils continuent de saisir en images leur connexion culturelle et spirituelle avec la terre. Comme nous le dit McMaster : “Rien que cette expérience de voir le monde différemment, de fermer un œil, et de regarder par cette petite ouverture rectangulaire, le reste du monde s’efface et c’est juste toi à la porte de ton monde intérieur.”

La participation de Meryl McMaster au Centre australien de la photographie a bénéficié du soutien du Consulat général du Canada à Sydney, du Conseil des arts du Canada et du Centre Ryerson de Toronto in Toronto..

Photographie : Michael Waite

Partager

Remonter > Haut de page

Canada Down Under is an on-line portfolio of Canadian-Australian stories produced by the Consulate General of Canada in Sydney and other contributors.

Canada Down Under est un portefeuille en ligne d'histoires canado-australiennes produites par le Consulat général du Canada à Sydney et d'autres contributeurs.

Supported by / Avec L’A Appui du:

Canada brandmark